L’histoire de la St-Valentin.
Tout comme Noël, Pâques, l’Halloween, le Jour de l’An et autres fêtes de ce monde, la St-Valentin est une autre tentative de camouflage de coutumes et d’observances païennes et idolâtres par une « christianisation ».
Aussi innocente et inoffensive que la St-Valentin puisse paraître, ses traditions et coutumes proviennent des deux festivals païens les plus pervertis sexuellement de l’histoire ancienne. Les lupercales et la fête de Juno Februata.
Les lupercales, fête célébrée le 15 février, était observée par les anciens Romains en l’honneur de Lupercus, le dieu de la fertilité et de l’agriculture, le protecteur des troupeaux et des récoltes et grand chasseur de loups. Les Romains croyaient que Lupercus protégerait Rome des meutes de loups qui dévoraient le bétail et les gens.
Assistés par les vierges vestales, les luperques (les prêtres mâles) observaient les rites de purification en sacrifiant des chèvres et un chien dans la caverne du Palatin, là où les Romains croyaient que Romulus et Remus avaient été abrités par la louve qui les avait nourris avant qu’ils fondent Rome. Habillés de pagnes tachés de sang et faits avec la peau des chèvres sacrifiées, les luperques parcouraient Rome frappant les femmes avec des februa, des courroies faites des peaux des chèvres. Les luperques croyaient que ces flagellations purifiaient les femmes et leur garantissaient la fertilité et l’aisance lors de l’accouchement. Le mot février dérive du mot februa et signifie purification.
Pour les Romains, février était aussi consacré à Junon Februata, la déesse de febris (fièvre de l’amour), des femmes et du mariage. Le 14 février, des billets (petites pièces de papier sur lesquels étaient écrits le nom d’une adolescente) étaient mis dans un récipient. Des adolescents choisissaient alors au hasard un billet. Le garçon et la jeune fille dont les noms avaient été choisis formaient alors un couple lors de jeux érotiques et de fêtes qui étaient célébrées partout dans Rome. Après la fête, ils demeuraient des partenaires sexuels pour le reste de l’année. Cette coutume a été observée dans l’empire romain pendant des siècles.
Le blanchiment des perversions.
En 494 ap. J.-C., le pape Gélase a rebaptisé la fête de Junon Februata en l’appelant la fête de la purification de la vierge Marie. le pape Gélase a rebaptisé la fête de Junon Februata en l’appelant la fête de la purification de la vierge Marie. Elle est aussi connue sous le nom de Chandeleur, de fête de la Présentation, de purification de la Sainte Vierge et de fête de la présentation du Christ au Temple.
Après que Constantin eut fait de l’Église romaine la religion chrétienne officielle de l’empire romain (325 ap. J.-C), ses dirigeants voulurent se débarrasser des fêtes païennes observées par le peuple. Parmi elles, les lupercales étaient prioritaires. Toutefois, les citoyens romains voyaient cela d’un autre oeil.
Ce ne fut pas avant 496 ap. J.-C. que l’Église de Rome put agir sur les lupercales. Ne pouvant s’en débarrasser, le pape Gélase la changea plutôt du 15 au 14 février et l’appela la Saint-Valentin. La date de célébration fut plus tard changée du 14 au 2 février. Elle tire son nom d’un des saints de l’Église qui, en 270, fut exécuté par l’empereur à cause de ses croyances.
Selon l’Encyclopédie catholique, au-moins trois Saint-Valentin différents, tous martyrs, sont mentionnés dans le martyrologe sous la date du 14 février. Un aurait été prêtre à Rome, un autre évêque d’Interrama (la Terni moderne). Ces deux personnes semblent avoir été martyrisées dans la deuxième moitié du troisième siècle et avoir été enterrées le long de la voie flaminienne, mais à des distances différentes de la ville d’un troisième Saint-Valentin qui aurait souffert en Afrique avec un certain nombre de ses compagnons. On ne sait rien de plus. Des biographies de plusieurs hommes différents appelés Valentin ont été fusionnées pour obtenir un seul Saint-Valentin officiel.
L’Église a poussé le blanchiment des lupercales encore plus loin. Au lieu de mettre les noms des jeunes filles dans des boîtes, ce fut le nom des saints qui cette fois étaient tirés à la fois par les garçons et les filles. Il était ensuite du devoir de chaque personne d’émuler la vie du saint dont le nom avait été tiré. C’est une autre tentative par Rome de blanchir une observance païenne en la christianisant. Dieu n’a jamais donné à l’homme l’autorité ou le pouvoir de faire une telle chose. Bien que l’Église de Rome ait banni la loterie sexuelle, les jeunes hommes continuent d’en pratiquer une version atténuée en envoyant aux femmes qu’ils désirent des messages romantiques contenant le nom de Saint-Valentin.
À travers les siècles, les cartes de la Saint-Valentin sont devenues populaires, spécialement à la fin du XVIII et au début du XIX siècles. Ces cartes étaient ornées de cupidons et de cœurs et méticuleusement décorées avec de la dentelle, de la soie ou des fleurs.
Mais qui était le Valentin original ? Et que signifie le nom de Valentin ?
Valentin vient du mot latin Valentinus, qui vient lui-même de valens — être fort, puissant, imposant. La Bible décrit un homme qui possède un titre semblable : « Cusch engendra aussi Nimrod; c’est lui qui commença à être puissant sur la terre. Il fut un vaillant chasseur devant l’Éternel; c’est pourquoi l’on dit: Comme Nimrod, vaillant chasseur devant l’Éternel. » (Gen 10 :8-9). On dit qu’il chassait avec l’arc et les flèches.
Tel que mentionné, les Romains célébraient les lupercales afin d’honorer le dieu de la chasse Lupercus. Pour les Grecs, de qui les Romains avaient copié la majorité de la mythologie, Lupercus était connu sous le nom de Pan, le dieu de la lumière. Les Phéniciens adoraient le même dieu sous le nom de Baal, le dieu soleil. Baal était un des nombreux noms ou titres de Nimrod, un vaillant chasseur, particulièrement de loups. Il fut aussi le fondateur et premier maître de Babel (Gen 10 :10-12). Défiant Dieu, Nimrod fut à l’origine de la religion à mystères de Babylone dont la mythologie a été copiée par les Égyptiens, les Grecs, les Romains et une multitude d’autres peuples anciens. Sous des noms ou des titres différents — Pan, Lupercus, Saturne, Osiris — Nimrod est l’homme fort, le vaillant chasseur-guerrier, dieu des anciens.
Mais, pourquoi le symbole du cœur est lié avec le fait d’honorer Nimrod/Valentin ?
Le titre Baal signifie seigneur ou maître et celui-ci est mentionné dans toute la Bible comme étant le dieu des païens. Dieu a averti Son peuple de ne pas adorer, ni même tolérer les voies de Baal (Nimrod). Dans l’ancien chaldéen (la langue des Babyloniens), bal, qui est semblable à Baal, signifie « cœur ». Voilà d’où provient le symbole du cœur.
Notez maintenant le nom de Cupidon. Il provient du verbe latin cupere, signifiant désirer. Cupidon était le fils de Vénus, la déesse romaine de la beauté et de l’amour. Connu aussi sous le nom d’Eros chez les Grecs, il était le fils d’Aphrodite. Selon le mythe, il était responsable d’avoir fécondé un grand nombre de déesses et d’êtres mortels. Cupidon était un archer à l’allure d’enfant (rappelez-vous que Nimrod était archer). La mythologie décrit Cupidon comme pourvu d’une personnalité à la fois cruelle et enjouée. Il utilisait ses flèches invisibles dont l’embout était en or, pour frapper les femmes et les hommes sans méfiance, les faisant tomber follement amoureux. Il ne faisait pas cela pour leur bénéfice, mais bien pour les rendre fous de passion avec le dessein de rendre leur vie misérable et se moquer d’eux.
Plusieurs des dieux des Égyptiens, des Grecs, des Romains, des Assyriens et de d’autres peuples ont pris pour modèle un seul homme, Nimrod.